11 500 HABITANTS BENEFICIAIRES
L’usine de traitement de Merpins produit annuellement un volume important d’eau potable (1 100 000 m3) qui représente 19% de la production de Grand Cognac.
Elle alimente 14 communes : Angeac Champagne, Ars, Genté, Gimeux, Javrezac, Juillac le Coq, Louzac Saint André, Merpins, Mesnac, Salles d’Angles, Saint Fort sur le Né, Saint Laurent de Cognac, Val de Cognac et Verrieres.
Depuis sa mise en service, cette station de traitement a permis de distribuer à 11 500 habitants une eau potable filtrée, débarrassée des résidus de métabolites de pesticides. Les « métabolites » sont des molécules issues de la dégradation des pesticides au fil du temps.
Dans l’eau des puits de captage de Merpins, les résidus de pesticides concernés était l’atrazine et le métolachlore. Les produits contenant ces composés sont interdits depuis 2003 mais en se dégradant, leurs molécules créent des « métabolites » qui s’infiltrent petit à petit à travers le sol, jusqu’aux eaux souterraines.
La concentration de ces métabolites dépassait légèrement les limites de qualité définies par le code de la santé publique. Bien que cette eau soit sans risque pour la santé, une dérogation de distribution avait été accordée par le préfet pour une durée limitée et à condition que des actions curatives soient mises en place.
L’engagement a été tenu par Grand Cognac.
UN INVESTISSEMENT DURABLE
Le choix du procédé de traitement comme le choix du lieu d’implantation de cette usine de traitement ont visé l’optimisation et la durabilité.
- Le procédé de traitement retenu par Grand Cognac fonctionne à base de filtres à charbon actif en grain à renouvellement continu. S’il permet de filtrer les métabolites déjà détectés auparavant, il permet aussi de faire face à des évolutions et de s’adapter aux résidus de pesticides qui pourraient être détectés à l’avenir.
- Le bâtiment abritant l’usine de traitement existait déjà et était en partie désaffecté : les travaux réalisés n’ont pas nécessité de nouvelle emprise au sol ou de nouvelles constructions. Grand Cognac a saisi l’opportunité de réutiliser ce bâtiment, de le réhabiliter et de le rénover (isolation thermique et phonique, esthétique et intégration dans le paysage…
Pilotés et financés par Grand Cognac, ces travaux d’une durée de 15 mois représentent un investissement de 2,76 millions d’euros, soutenus par l’Agence de l’eau Adour Garonne (subvention et prêt).
Les travaux ont été confiés au groupement d’entreprises HYDREA, RIJOL et Bruno JACQ sous maîtrise d’œuvre de VERDI Ingénierie Sud-Ouest. Des investissements similaires seront engagés sur l’usine de traitement d’Angeac-Charente dès l’été 2025.