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Grand Cognac mobilisé pour l’amélioration de la desserte ferroviaire du territoire charentais

Les élus de Grand Cognac, de GrandAngoulême, du Département et l’Union patronale ont co-signé mercredi dernier une lettre adressée au nouveau secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, afin de solliciter une audience.

Les co-signataires ont tenu à souligner les spécificités du territoire et le contexte dans lequel des investissements ont été engagés pour le financement de la LGV SEA, à hauteur de plus de 42 millions d’euros.

L’arrêt des TGV à Angoulême place le territoire de la Charente sur une liste restreinte de destinations ferroviaires européennes donnant la possibilité de poursuivre ensuite le voyage vers l’Espagne. La gare d’Angoulême permet aussi de relier Paris et les principales métropoles nationales et de diffuser « l’effet TGV » sur le réseau régional via la desserte TER, en particulier vers Cognac.

La gare d’Angoulême, rayonne de ce fait bien au-delà des limites départementales et dessert plus de 940 000 habitants, 188 000 entreprises, soit 395 000 emplois, du nord de la Gironde à la Dordogne et du sud-ouest de la Haute-Vienne à la vallée de la Charente.

Les élus rappellent à l’Etat ses engagements

Or, bien que la gare d’Angoulême constitue une infrastructure essentielle au développement du département de la Charente et des territoires limitrophes, l’offre a diminué ces dernières années. Le nombre de liaison, en semaine, dans les deux sens est passé de :

•    34 en 2009 à 24 en 2020, entre Angoulême et Poitiers,
•    38 en 2009 à 30 en 2020 entre Angoulême et Bordeaux,
•    22 à 20 en 2020, entre Angoulême et Paris.

A ce titre, les élus et l’union patronale ont rappelé les engagements pris dans la convention de desserte signés par l’Etat qui garantissaient pourtant un niveau de desserte au moins équivalent à 2009.

Les co-signataires ont également attiré l’attention du ministre sur plusieurs points tels que  l’évolution des grilles horaires sans prise en compte des besoins exprimés par les citoyens et acteurs économiques du territoire, l’absence de desserte en début de matinée entre Angoulême et Bordeaux, ou la mauvaise qualité des correspondances vers Cognac.  

Afin d’évoquer tous ces sujets, et de permettre au ministre d’apprécier la situation et d’engager les actions qui s’imposent, les élus locaux, aux côtés de l’union patronale, ont donc sollicité une audience auprès du Secrétaire d’Etat en charge des transports.